Qui es-tu ? Présente-toi en quelques mots pour les lectrices de Globestoppeuse.
Je m’appelle Florence, j’ai 28 ans et je suis cameraman. Je suis partie d’Orléans, ma ville natale, le 2 juillet 2013 pour réaliser mon grand rêve : faire le tour du monde en stop.
Comment décrirais-tu ton style de voyage ?
C’est un voyage long, lent, en stop et en images.
Tu es une auto-stoppeuse. Que penses-tu de l’auto-stop ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
L’auto-stop, c’est le meilleur moyen de transport quand on a le temps… et ça tombe bien car j’ai le temps ! Idéal pour rencontrer des autochtones, passer un bon moment, apprendre des multitudes de choses qui ne sont pas dans les guides de voyage (par exemple, en Bolivie, un chauffeur de camion gagne 140 euros par mois, un pneu se restaure en ajoutant du caoutchouc, les vieux villageois carburent au grog appelé Chicha dès 7 heures du matin). Le stop me permet aussi d’apprendre de nouvelles langues, après le portugais, je viens de me mettre à l’espagnol. Autre avantage du stop, et pas des moindres : ça ne coûte rien !
Être une femme, en voyage, pour toi, ça change quoi ?
En tant que femme, je redouble de prudence, j’observe beaucoup… que je sois en voyage ou pas d’ailleurs. Quant au stop, c’est plus facile d’être une femme, je pense. J’attends peu. Les gens ne me perçoivent pas comme une menace et me font confiance facilement.
Tu fais un tour du monde en auto-stop, est-ce que tu peux nous dire un peu plus à ce sujet ?
Un conseil pour les femmes voyageuses ?
Mon conseil (valable pour les hommes aussi!) serait de ne pas trop suivre les conseils ! 😉 Il n’y a pas une façon unique de faire ni de voyager. Suivez votre feeling, faîtes comme vous le sentez, et n’ayez pas peur
2 Commentaires for “Autostoppeuses fantastiques : Florence Renault”
Laurence
dit :Ah, j’adore cette série. Cela donne trop envie de voyager!
Anick-Marie Bouchard
dit :C’est un véritable plaisir de les publier ! Donner une voix à des filles qui voyagent au moins un peu « comme moi », c’est pas quelque chose de difficile et ça me rappelle que je ne suis pas seule, que cette douce folie est partagée et qu’il n’y a pas une seule manière de vivre le voyage « en alternatif » !