L’auto-stop étant ma discipline de prédilection, je reçois régulièrement des requêtes de trucs et astuces en provenance d’auto-stoppeurs en devenir ou même plus chevronnés, hommes comme femmes.
Il est difficile de conseiller les gens quant à l’auto-stop car chacun développe ses petites habitudes mais aussi parce que chaque situation nécessite de prendre des décisions très personnelles.
L’auto-stop est quelque chose de différent pour chaque voyageur qui le pratique : une opportunité d’aventure, une série de rencontres humaines imprévisibles, un moyen de transport économique ou pratique… Tout dépendant de votre motivation personnelle, les conseils varient.
Pour moi, l’auto-stop est une combinaison d’aventure, de nourriture spirituelle et de moyen de transport et la vitesse ou le confort ne sont pas mes priorités. Je suis ouverte au détour et laisse parfois de l’espace aux rituels, aux superstitions, aux symboles. Comme ma collègue Astrid (Histoires de Tongs) le décrit si bien, l’auto-stop est un état d’esprit.
Voici les 3 conseils que je donne le plus souvent aux stoppeuses néophytes :
1. Utiliser les ressources de la communauté des auto-stoppeurs
Je suis géniale et mes conseils aussi, mais apprendriez-vous à conduire après avoir lu un seul article sur le sujet ? Bien évidemment non !
Le Web regorge d’informations sur des sujets en tout genres et l’auto-stop n’est pas en reste. Vous trouverez sur les portails principaux de l’auto-stop des conseils quant aux techniques, à la sécurité, au matériel, etc. Certains sites indexent également une banque de spots depuis lesquels il est efficace de quitter une ville ou une région. Mon préféré est Hitchwiki.org. Voyez également mon article-synthèse : L’auto-stop sur le Web
2. Préparer son périple
À moins de contraintes ou d’être en Bretagne, je prépare toujours mon itinéraire à l’avance, en prévoyant des trajets alternatifs et en repérant les noeuds autoroutiers et les stations-service immédiatement avant et après.
Une façon simple est de visualiser son itinéraire en voiture sur Google Maps.
Pour repérer les stations-service, c’est parfois plus compliqué, mais on peut chercher pour « gas station » sur une région ou vérifier sur Wikipédia (en France) ou sur les sites Web des agences d’autoroute.
Il vaut mieux planifier un ou même plusieurs points de départ potentiels et repérer l’endroit où l’on arrive pour effectuer la dernière portion à pied ou en transports en commun.
3. Être prête à tout
Dans les situations délicates pour la sécurité, il faut être en mesure de gérer rapidement les événements. Le plus vite l’on se rend compte que quelque chose cloche, le moins on laisse les choses dégénérer.
Avant de partir, imaginer le pire et les façons de s’en sortir. S’octroyer une bonne nuit de sommeil et si l’on n’est vraiment pas dans son assiette, reporter le départ.
Sur la route, porter une attention particulière à l’itinéraire et confronter son conducteur dès qu’il en dévie. Si vous êtes mal à l’aise, mentionnez-le une première fois, mais s’il s’en fout, donnez-lui l’ordre de s’arrêter et de vous laisser descendre, sans compromis. À cette étape, laissez de côté la politesse.
Quel est votre meilleur conseil pour les gens qui débutent en auto-stop ?
19 Commentaires for “Auto-stop : 3 conseils pour débutants”
Adrien
dit :De bons conseils.
Parler avec les conducteurs aux feux rouges, dans les stations services est sans doute la facon la plus facile de faire du stop surtout si on parle la langue du pays, et en tant que fille ca doit etre encore plus facile.
En Australie, j’ai recemment lu un guide de voyage sur l’Europe. A la rubrique Autostop,il etait ecrit que la France est le point noir !
Es tu du meme avis ?
Selon moi, c’est l’Italie mais on m’a dit que c’etait tres difficile en Espagne (un pays que je ne connais pas)
Dans environ 1 semaine, je publierai un article sur l’autostop en Australie avec une magnifique video.
Pour l’Australie et la Nouvelle Zelande, pas besoin de conseil (surtout pour la NZ) c’est tellement facile. On peut meme s’assoir dans l’herbe pour manger son petit dej’ et lever le pouce quand une voiture passe et parfois sans lever le pouce, une voiture s’arrete pour te demander si t’as besoin d’aide.
Anick-Marie Bouchard
dit :La France n’est pas difficile pour moi en stop, à vrai dire jusqu’à hier je n’avais jamais eu de souci… J’ai dû quitter un véhicule en catastrophe alors qu’il venait de bifurquer hors de notre route convenue et refusait de s’arrêter…
Mais pour l’Australie, il y a des conseils à donner tout de même non ? Les gens doivent mentionner Ivan Milat – http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Milat – et puis sinon il y a tout de même des régions désertiques où il ne fait pas bon être coincé plus de 48 heures….
Italie et Espagne sont bien difficile en Europe oui, probablement les pays où c’est le plus difficile.
Adrien
dit :L’autostop en Australie est dans la culture.
Les conducteurs te deposent tres souvent dans le meilleur endroit pour avoir le lift suivant.
Quand c’est dans une zone un peu perdue, 100% des voitures s’arretent meme si la voiture est pleine pour te demander si tu as un probleme avec ta voiture ou si tu as besoin d’eau. Ils te donnent parfois leur numeros de telephone au cas ou tu attendes trop longtemps et doit dormir dans les buissons.
J’ai entendu plusieurs fois ces histoires de serial killer mais en 94 conducteurs, je suis tombe que sur des gens super sympas.
En France, ce fut facile pour moi aussi, mais peut etre parceque l’on parle francais…
Anick-Marie Bouchard
dit :N’hésite pas à ajouter ta contribution sur http://hitchwiki.org/fr/Australie 😉
Anonymous
dit :J’ai assisté à la conférence d’hier à Lyon. Sans sombrer dans la paranoïa, il reste clair qu’il ne faut pas minorer le risque. J’ai rencontré un femme qui a été violée par deux hommes qui l’avaient pris en stop (des policiers!). Non, le viol n’est vraiment pas comparable avec un nez cassé (comparaison évoquée hier): c’est une agression violente et très traumatisante.
Beaucoup d’hommes disent que l’avantage pour une femme, c’est que les gens s’arrêtent plus facilement. Ce qui est logique car prendre une femme en stop est bien moins risqué.
Ce que je suggère aux autostoppeurs masculins : contribuez à votre échelle à améliorer le respect des hommes envers les femmes, et à tempérer leur agressivité. Comment ? En commençant par en être vous-mêmes l’exemple : pas de propos dégradants envers les femmes, des comportements respectueux à leur égard, et savoir contrôler son agressivité si besoin. Bref, agissez comme vous le faites contre le racisme.
Quand le respect des hommes envers les femmes se généralisera et quand les agressions seront significativement moins nombreuses, un grand pas aura été fait en avant contre les discriminations, et les hommes eux aussi seront plus facilement pris en stop 🙂 Il en va de la responsabilité de chacun d’entre nous.
Anick-Marie Bouchard
dit :Merci pour votre contribution qui fait bien réfléchir !
La question du viol est bien délicate, et loin de moi l’idée d’en minimiser les dégâts.
Ce que je déplore, c’est bien la stigmatisation sociale des femmes violées qui les fait en quelque sorte porter un double statut de victime, mais les fait également y demeurer, plutôt que d’en guérir. Deux points ont guidé ma réflexion :
– Le « victim blaming ». Voir notamment (au risque de paraître polémiste) « King Kong Théorie » de Virginie Despentes, où le fait pour elle de se sortir vivante et de passer outre le traumatisme est analysé comme une forme de consentement au viol : elle ne l’a pas évité donc elle l’a bien cherché.
– L’ubiquité de l’agression sexuelle : à l’époque où je vivais en résidence étudiante à Rimouski, les étages de filles étaient tissés assez serrés. Sur 40 filles de 17-21 ans, nous étions au courant de 8 cas d’agression sexuelle.
Nous ne pouvons pas rester une société traumatisée ne serait-ce que par survie. Comme le deuil, le viol peut être vécu de multiple façon et passé outre, guérit. Il ne sera cependant, comme tout acte violent haineux, excusable.
Anonymous
dit :C’est un pourcentage énorme :-/.
Bien souvent, les femmes violées n’en parlent pas et prennent sur elles, elles ne passent du coup pas pour des victimes, puisque nul n’est au courant. Évidemment, dans l’idéal il faut survivre à cela psychologiquement. Mais même si ces victimes ne révèlent pas ce qui s’est passé et qu’elles parviennent à donner « bonne figure » en apparence (nul ne s’en douterait parfois), l’impact négatif est bien là. Il n’y a donc pas besoin que l’événement soit connu et de la pression du victim blaming pour garder cette souffrance et /ou son impact durablement, voire à vie.
Il en est de même pour les hommes violés (dans la grande majorité des cas par d’autres hommes) : j’en connais un,longuement abusé par un de ses oncles quand il était jeune, qui est permanente situation d’autodestruction sous des airs de mec détendu et convivial. Il m’a révélé ce qu’il a vécu (les autres ne le savent pas), ainsi que son addiction à des drogues dures, à quoi s’additionnent d’autres formes d’autodestruction. Il n’en a pas parlé à d’autres personnes.
Sa famille en revanche est plus ou moins au courant mais fait »abstraction » (tabou, politique de l’autruche), personne n’en parle, ce qui revient à faire comme si rien ne s’était passé, et non pas à le traiter en victime. Même s’il m’a parlé de cela en gardant le contrôle de ses émotions et sans chercher à m’apitoyer, l’effet de ces abus est bien là, avec un impact durablement nuisible sur ses comportements. S’il continue, c’est triste à dire, mais son décès sera précoce. A l’extérieur,sans savoir ce qu’il en est, les gens se disent seulement que c’était un gars sympa un peu foufou.
– Par ailleurs, certaines personnes victimes d’inceste reproduisent ces actes sur leurs propres enfants. Souvent, nul ne sait ce que ces personnes ont vécu.
– D’autre part, des études ont montré que beaucoup de prostituées pseudo « volontaires » ont été abusées dans leur jeunesse.
Anonymous
dit :En-dehors du sujet qui précède (que je n’ai pas vécu mais dont j’ai des témoignages directs) : je suis très souvent montée dans/sur le véhicule d’hommes que je « connaissais » depuis une minute à peine, dont de multiples cas sur des motos et souvent sans casque, dans des pays très « système D » où le code de la route est une virtualité, et sans même savoir s’ils avaient le permis. Je me suis laissée conduire dans les domiciles ultra basiques et non identifiables de certains, avec le risque potentiel d’un viol sans le moindre témoin, ni personne pour avoir la moindre idée de ma localisation. C’est au feeling, qui correspond en réalité à une analyse très rapide, comme nous en développons toutes et tous avec l’expérience.
Mon critère est danger/pas danger, le danger réel étant pour moi une agression physique. Les allusions lourdes et « grasses » voire les tentatives douteuses se rencontrent souvent dans la gent masculine, à des degrés parfois poussés. Toutefois, j’ai à ce jour toléré les cas que je sentais potentiellement « limite » dans ce domaine tant que je les sentais capables de comprendre un refus ferme et d’avoir d’autres discussions par ailleurs.
Mais nul n’est infaillible et vous avez raison de prendre le soin d’apporter des conseils pour ceux/celles qui « débutent », et qui après tout peuvent aussi servir à d’autres aussi (par ex le wiki, etc).
Comme je l’avais écrit, il est important de sensibiliser les hommes, de les inviter à plus de respect, et de sorte qu’eux-mêmes en viennent à influer positivement sur les autres par l’exemple. Ils le comprennent pour le racisme, il reste une autre étape à passer, vis à vis des femmes. Tout le monde y sera « gagnant ».
Bonne journée 🙂
Anonymous
dit :Mon meilleur conseil pour les débutants en autostop ?
Ne pas monter dans la voiture qui s’arrète…Tendre le bras oui, écrire un texte sur un panneau, oui…mais lorsque la voiture s’arrète, apprendre à dire « non », « non, je ne vais pas dans la meme direction, merci quand meme »
Bref, apprendre à établir une relation d’égalité avec l’autre, apprendre à étre acteur de son trajet.
Anick-Marie Bouchard
dit :Votre commentaire, tout comme celui de quelques unes hier soir, m’amène à préparer un article plus détaillé sur l’auto-stop actif et l’auto-stop passif que j’aborde brièvement dans ce courrier des lectrices.
Au Canada, les stations-service sont hors des autoroutes. L’Europe de l’Ouest présente un avantage qu’il est judicieux de s’approprier.
Anonymous
dit :Cette notion d’autostop « actif » n’est pas toujours facile à cerner. Mais çà me parait trés important. C’est ce qui donne à l’autostop un statut de transport humaniste (confiance dans l’étranger et l’inconnu, rencontres culturelles, apaiser les différences,…). Une vision à trop court terme de l’autostop risque d’en faire un simple transport pour « parasites paresseux de la société ». La frontière entre ces deux visions de l’autostop est trés étroite…
J’attend votre article avec impatience…
P.S : J’ai cru comprendre que vous étiez de passage en France et que vous aimiez bien recenser les initiatives locales de promotion des transports alternatifs. Du côté de chez moi, on a çà : http://www.ecovoiturage.itinisere.fr/
Adrien
dit :Nous vivons dans un monde de plus en plus egoiste ou nous sommes seuls devant notre TV, ou les agriculteurs travaillent seuls dans leur champs, ou on invite ses voisins a diner 1 fois par an…
Faire de l’autostop est une facon de protester contre ce monde ou plus rien n’est partager car l’argent nous fait croire que l’homme est ne pour posseder et non partager.
Comme dirait Socrates : « Je suis un taon qui essaye de reveiller Athenes, un cheval endormi »
Pour certains, un autostoppeur est un parasite, d’autre me remercie pour offrir un nouveau regard sur le monde
Anonymous
dit :Bonjour a tous,
Actuellement au Chili je considère ce site comme un pionner en matière de conseil d’auto-stop ayant pris la décision de partir pour le Brésil au début de février je me suis mis a faire quelques recherche et me voila …
La partie sur la sécurité et pour moi la meilleur de cette article : je m’explique l’entourage a souvent tendance à dramatiser les choses, il faut avoir conscience des risques mais avoir appréhension constante qu’il vas nous arriver quelque chose n’est pas bon n’y pour le moral n’y pour le voyage et l’auto-stop perd alors tout son sens.
(Soit d’y en passant l’homme est un animal est nous sommes de par notre nature apte a ressentir les sentiments des gens exemple peur, angoisse etc si une personne sent que vous êtes faible il essayera dans profiter) Montrer de l’assurance et surtout comme déjà rappeler dans l’article suivre la route !
Une autre chose surement à l’étranger qui est très différent de l’Europe : les camions (exepter quelques pays d’Amérique latine) ne reçoivent pas de consignes concernant les auto-stoppeurs et n’ont donc pas l’interdiction de les prendre comme c’est le cas au Brésil/France/Allemagne/Espagne/Pologne/Angleterre …. pour avoir essayer la Russie, nombreux pays Européen et d’Amérique du sud/nord outre la barrière de la langue c’est une expérience et un apprentissage puissance 10 des cultures et des langues … dans mes voyages et expériences d’auto-stop je vous conseil la technique de la station service qui a était dans mon cas la plus payante dans me trajets qui consiste a ce placer après la station service avant l’entrée d’autoroute des véhicule avec le petit panneau de la direction qui vas bien et que nous connaissons.
Merci pour ce site qui est de mon point de vue bien structure, bien écrit, détailler et s’il peut permettre a de nouvel personnes de s’y mettre c’est une bonne chose Merci encore
Sylvain
Ps: site ajouté aux favoris =B
Anick-Marie Bouchard
dit :Merci Sylvain pour ce commentaire qui me met bien de bonne humeur ! 🙂 Tu peux aussi t’abonner à la newsletter si tu as envie d’être averti des nouvelles publications, car il est vrai que je ne poste pas très régulièrement.
Au plaisir de te croiser sur la route, et n’hésite pas à ajouter ton grain de sel ici ou sur HitchWiki !
Smart Route
dit :Une nouvelle application sympa pour faire de l’auto-stop : Smart Route sous android : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.smartroute.free.
Complètement gratuite, cette application met en relation des auto-stoppeurs et des voitures de façon spontanée. Smart Route n’est pas un service de covoiturage comme les autres : pas de planification du trajet. Cette application est faite pour les auto-stoppeurs.
En tant qu’auto-stoppeur, vous n’avez qu’à remplir votre destination et vous serez notifié quand un conducteur accepte de vous prendre.
Anick-Marie Bouchard
dit :Intéressant ! Depuis que j’étudie le phénomène auto-stop (5 ans environ), j’ai cependant vu un grand nombre de ces applications / projets qui se voulaient révolutionner le covoiturage et l’auto-stop. En général, ils n’obtiennent jamais la masse critique qui leur permet d’être réellement utiles et « soutenables » à plus long terme. Il serait intéressant d’analyser les obstacles à la réussite de ces projets, et qui sait les appuyer d’abord sur des endroits où la demande est critique (je pense aux quelques pays de France où l’on songe à l’auto-stop participatif et autres alternatives au transport en commun, trop cher). Il est plus facile, à mon humble avis, d’élargir un projet qui a une bonne base d’utilisateurs dans une région que de lancer un large projet ambitieux qui s’écrase sur lui-même. Comment se développe votre base d’utilisateurs ?
Smart Route
dit :Pour ce genre d’applications, la difficulté est d’intéresser les conducteurs à utiliser l’application. Afin d’intéresser les automobilistes à l’utiliser, Smart Route estime le temps restant pour arriver à votre destination à tout moment au cours de votre trajet. Le temps restant est estimé grâce aux précédents trajets effectués. De cette façon, l’estimation tient vraiment compte de votre parcours réel, des embouteillages et de votre style de conduite.
La seconde force de l’application est que le conducteur sait qu’il ne devra pas faire de détour pour prendre ou poser l’auto-stoppeur. Il n’a pas de questions à se poser car l’application lui indique seulement les auto-stoppeurs qui sont proche de lui et qui vont dans sa direction.
Pour commencer, les zones d’activités seraient de bons clients car beaucoup de personnes se dirigent au même endroit…
L’application a été lancée il y a un peu moins de 2 semaines. Il est donc trop tôt pour savoir si le nombre d’utilisateurs atteindra la masse critique pour qu’elle soit une vraie révolution.
Anick-Marie Bouchard
dit :Je t’invite à suivre de loin mon Faceboook ou du moins mon Scoop.it puisque tu y verras passer de temps à autre de votre compétition ! Utile de connapitre le marché et qui sait, de forger des alliances ou de s’en inspirer. Par exemple, je viens de voir passer BlablaCar … On passe du covoiturage à l’auto-stop participatif à l’autostop facilité assez simplement – les outils sont presque les mêmes, tout dépend de la culture locale et des priorités des utilisateurs !
Gaetan Vaudry
dit :Pas certain que ce soit très sécuritaire. Surtout en 2018 !
Gaëtan Vaudry
https://delisoft.ca