Qui es-tu ? Présente-toi en quelques mots pour les lectrices de Globestoppeuse.
Je suis née en 1968, dans un monde de changement, dans la ville générique de Bolton (NDLR : en banlieue de Manchester, Angleterre), mais j’ai vécu dans plusieurs villes jusqu’à ce que mes parents démarrent des chambres d’hôtes en Cornouailles.
Un jour, j’ai rendu visite à des parents, loin de chez moi pour la première fois à l’âge de 7 ans, et ce fut un moment qui m’a marqué, j’ai su que je voudrais toujours voyager. Maintenant, j’ai 44 ans et je ressens toujours très fortement l’urgence de voyager et de découvrir de nouveaux endroits.
En 1994, l’année de la fin de l’apartheid, j’ai fait un voyage avec mon sac à dos en Afrique du Sud. J’ai vite craqué et c’est devenu mon pays d’adoption.
Comment décrirais-tu ton style de voyage ?
Informel, simple, plaisant !
Tu es une auto-stoppeuse. Que penses-tu de l’auto-stop ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
L’auto-stop me fait ressentir la liberté, et aussi un peu « rebelle », particulièrement quand on songe que l’on fait quelque chose que l’on vous a toujours déconseillé de faire. Quand on veut voyager avec un horaire précis, l’auto-stop n’est pas pour nous. Il n’y a pas de meilleure façon de le faire : se laisser aller dans la situation, et interagir avec les gens au niveau local directement.
Être une femme, en voyage, pour toi, ça change quoi ?
J’ai été assez chanceuse, dans les 9 dernières années car j’ai voyagé avec mon partenaire. Mais avant cela, j’ai beaucoup voyagé seule. En tant que femme, on doit être plus vigilante quant à notre sécurité, mais si l’on fait confiance à son instinct, on s’en sort plutôt bien.
Tu as écrit un livre, « A Hitch-biker’s Guide Through Africa », est-ce que tu peux nous dire quelques mots à son sujet ?
C’est l’histoire d’un périple du Caire jusqu’à Cape Town, en combinant l’utilisation d’un vélo pliant et de l’auto-stop, et c’est pour cela que le nom est « hitch-biking » (NDLR : vélo-stop ou vélo-autostop) L’Afrique est très diversifiée et un monde incroyable !
Un conseil pour les femmes voyageuses ?
Je le répête, être vigilante, et faire confiance à son ressenti, à son instinct. On peut aussi choisir de faire équipe avec un(e) autre voyageur(se) pour un moment, ça peut être chouette !
La page web de Jo Charnock & Une critique de son livre sur Bicycle Traveler (en Anglais)
Après avoir fait la livraison maritime de yachts à travers le monde pendant plusieurs années, Jo Charnock est travaille maintenant dans la distribution en Afrique du Sud des vélos pliables Dahon, la marque même qu’elle a utilisé pour sa traversée de l’Afrique en vélo-stop.
4 Commentaires for “Autostoppeuses fantastiques : Jo Charnock”
Julien
dit :wow il faut oser pour une femme de faire de l’autostop et peut être encore plus en Afrique. Le Caire-Cape Town en autostop me fait penser à l’aventure Africa Trek du couple Poussin si cela vous dit quelque chose. Moi aussi l’Afrique du Sud est un peu mon pays d’adoption 😉
lartenlamatiere
dit :Il faut surtout avoir un esprit aventurier et s’armer de courage et de détermination, pour faire face au différents risques et obstacles , et faire du stop en fait partie a mon avis
lartenlamatiere
http://www.lartenlamatiere.fr/
Youssef
dit :L’autostop n’est pas si dangereux que ça, tout dépend dans quelle région du monde nous le faisons. Je prend l’exemple de l’Asie où dans une grande partie des cas les gens sont encore de confiance.
Romain@voyager solo
dit :Oui c’est tout a fait vrai ! J’ai récemment effectué le tour de l’Ecosse en stop et je n’ai jamais eu de soucis. Et il me fallait moins de 10min pour que quelqu’un s’arrête !