Alors Cartoville, c’est une collection que j’admire depuis longtemps.
J’ai même eu l’occasion de la tester puisqu’on m’avait offert le Cartoville New York pour mon premier séjour dans la grosse pomme en mai 2014.
À l’ère des GPS et des cartes numériques, peut-on encore réinventer la carte touristique ?
Peut-on inventer une carte qui soit solide, pratique, compacte mais complète et facile à utiliser ? Ne pourrait-on pas la diviser par quartier et la concevoir pour qu’elle soit simple à déplier et surtout à replier ?
Gallimard a dit : oui !
La collection Cartoville
Création ingénieuse et inédite, les Cartoville se déclinent en une centaine de titres couvrant les grandes villes touristiques de France et du monde. Une petite série est dédiée aux voyages « En famille ».
De format compact, ils sont destinés à être utilisés sur place au quotidien bien qu’ils puissent aussi aider la planification. Personnellement, c’est le genre de livre que j’emporterais avec moi dans l’avion ou dans le train pour me familiariser déjà avec la ville et son fonctionnement. Je le trimbalerais ensuite avec moi dans mon sac à main ou mon sac de jour.
J’ai évalué le guide Stockholm puisque je connais déjà un peu la ville. J’y suis passée à deux reprises : lors de mon premier grand voyage en auto-stop en juin 2004, puis un long week-end en 2008 pour y rencontrer l’équipe de traduction de CouchSurfing en suédois… Jag pratar lite svenska också !
J’y repasserai lors de ma tournée des pays Baltes en stop – retour overland par la Scandinavie.
J’ai pensé que ce Cartoville plairait à mon très cher mari qui tient à me rejoindre à Stockholm pour un long week-end : un de ses anciens collègues y est déménagé l’an dernier.
Points forts
- Une conception solide : couverture rigide cartonnée, papier épais, reliure robuste
- Le poids et le format : 143 grammes pour 52 pages de 125 x 176 mm – 6 quartiers détaillés dans mon édition
- Le prix : seulement 8,90 €
- Les cartes ultra-claires par quartier : elles se superposent légèrement et couvrent tout les quartiers pertinents
- Un aide-mémoire pratique et généraliste en début de livre
- Des photos permettant de visualiser ce que l’on cherche une fois sur le terrain mais aussi de planifier sa sortie du jour. J’y ai reconnu un bar ou je suis sortie en 2004 !
Points faibles
- La compacité se fait au détriment de l’aération du texte : tout est un peu à l’étroit. Par endroit, j’aurais préféré avoir moins de photos et plus d’espace.
À vrai dire, j’ai très peu à redire : ce guide de voyage remplit ses promesses ! Qu’il y passe un week-end ou deux semaines, le touriste flâneur et marcheur y trouvera son compte. Je recommanderais aussi cette collection à ceux qui s’expatrient ou aux étudiants en échange puisque c’est une façon rapide de découvrir la ville.
Attention, ce n’est pas un guide culturel ni historique. On n’y retrouve pas perspectives ou d’analyses : que du pratique !
Pourquoi je ne l’utiliserais pas, personnellement ? Je n’utilise très peu les cartes dans mes voyages et je profite généralement des recommandations des gens qui m’accueillent. J’aime déambuler, me perdre et consulter les cartes situées dans l’espace public lors que c’est possible. Le soir, je retrace mes pas en ligne et j’en profite pour en apprendre plus long sur ce que j’ai pu voir au hasard de mes pas.
Par contre, je me vois très bien me le procurer pour les grandes villes où je retourne relativement fréquemment voir des copains, surtout celles qui ont de fortes vies de quartier et où je me sens toujours un peu perdue : Bruxelles, Berlin, Lyon…
Voir les guides de la collection
Cartoville
Le concours
Le concours est terminé. Félicitation à Sylvain Léger qui se remporte le Cartoville San Francisco !
Cet article est le troisième et dernier d’une série présentant les collections de guides de voyage de Gallimard. Le premier portait sur la collection Bibliothèque du voyageur, le deuxième sur la collection GEOguide.
2 Commentaires for “Concours Guides Cartoville”
Dumas olivier
dit :allez je participe pour le cartoville de stockholm, marre de passer les étés dans le sud, si je gagne je teins mes cheveux en mauve.
Globestoppeuse
dit :Cap’ ou pas cap’ ? Par contre le concours se passe sur les réseaux sociaux uniquement – je ne prends en compte que ce qui est visible sur mes comptes Facebook & Twitter – conditions du sponsor !